Je prenais un café à la gare lorsqu’un type est venu s’asseoir à côté de moi. Il n’étais pas très grand, pas spécialement beau et légèrement dégarni. Ma première impression a donc été très mauvaise, je ne me suis même pas imaginé qu’il oserait me draguer. Pourtant, c’est ce qu’il a osé faire. Comme j’étais encore un peu timide à l’époque, je n’ai pas osé le chasser et me suis préparée psychologiquement à affronter son baratin.

Je ne me souviens plus de quel métier il faisait, mais je me suis vite rendu compte que j’avais affaire à quelqu’un de cultivé. Il avait la peau un peu foncée et les cheveux noirs. Je crois que c’était un Turc. Plus la discussion avançait, plus je me suis rendu compte que j’avais affaire à quelqu’un d’intéressant. Je me suis donc efforcée de me concentrer sur ses atouts. Mais j’avais tant remarqué ses défauts au début, qu’il me fallait maintenant me concentrer. Bon, sous son costume trois pièces, il semblait plutôt musclé, et ça je n’avais rien contre. Ensuite, il était distingué (à part le fait de s’être assis à ma table sans me demander mon avis) et surtout, il avait des yeux pénétrants.

Je me souviens surtout de ses yeux, car il finit par me fixer droit dans les miens avec un grand sourire. Et là, un frisson m’a parcouru. J’avais soudain envie de cet homme que je ne connaissais pas. Nous nous sommes retrouvés quelques instants plus tard dans une chambre d’hôtel. Il était bien et bien musclé, et très très bien membré, une grosse bite comme je les aime, que ce soit dans la bouche ou ailleurs. A présent nue contre lui, je n’avais plus la moindre appréhension. Je tâtais ses bras musclés avec plaisir et le laissait me prendre avec vigueur, plus il allait fort, et mieux j’aimais. Je crains quelques minutes d’être déçue, mais cela ne fut pas le cas. En effet, il avait commencé directement à me faire l’amour sans presque aucun préliminaire., tout juste m’avait-il caressé le minou pour que je mouille. J’avais encore ma chemise lorsqu’il me prit…la première fois ! Et vous savez sont les hommes quand ils baisent alors qu’ils sont excités depuis une heure, ils ont vite fait leur petite affaire. Mon amant de la gare n’était pas une exception, par contre il rechargeait très vite ses batteries. Quelques minutes plus tard, je me retrouvais à quatre pattes, une langue puis un membre dans la chatte. Je finis épuisée, et lui aussi. Puis il s’en alla et jamais je ne l’ai revu depuis. Il était sans doute simplement de passage, et je crois qu’aucun de nous deux tenait à revoir l’autre.

Depuis cet épisode, je fais plus attention aux hommes qui s’intéressent à moi et essaie de les juger moins rapidement, histoire de ne pas passer à côté de quelque chose.